Notre-Dame-des-Landes

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Notre-Dame-des-Landes : Un territoire séparé entre deux parties.
Notre-Dame-des-Landes, un projet débuté en 1968 et abandonné en 2018, 50 ans d’affrontements entre opposants et forces de l’ordre avec comme otages : les paysans travaillant sur ces 1600 hectares en jeu. Une guerre entre, d’un côté des centaines d’emplois agricoles, et de l’autre, un enjeu économique majeur pour la région autours de Nantes.
Notre-Dame-des-Landes, au nord-ouest de Nantes, est le lieu choisit pour la construction de l’aéroport qui devait servir à désengorger la ville de Nantes et ses alentours. Ce projet a été lancé en 1968 puis, suite à cette proposition quelques opposants se sont rebellés entre 1972 et 1974 et le projet à prit fin à la fin de ces oppositions. En 2000 le projet est relancé et en 2007 l’aéroport obtient la confirmation de construction et la construction était prévue entre 2013 et 2017. L’abandon définitif du projet a été signé le 17 janvier 2018. L’aéroport était censé désengorger Nantes et ses alentours ainsi que de réduire la pollution de Nantes en diminuent le trafic aérien de plus d’un quart. La pollution sonore est aussi une raison de déplacer l’aéroport, en effet actuellement, plus de 42000 personnes subissent ces pollutions sonore contre « seulement » 900 sur le site de Notre-Dame-des-Landes. De plus, l’aéroport actuel est considéré comme arrivant à saturation. L’aéroport aurait dû être construit sur environ 1600 hectares, dont la plus part sont considérés comme « éponge », et abritant plus de 2000 espèces animales et végétales différentes dont une centaine protégée. La région s’engage à reverser 10% de son budget total de l’aéroport pour compenser la biodiversité. Le budget étant de 565 millions d’euros, cela ferait plus de 56 millions. Cet aéroport aurait permis de réorganiser Nantes et ses alentours, en effet chaque local aurait été réattribué pour changer la disposition de cette ville. Les opposants ayant fait abandonner le projet sont appelés les zadistes, lors de nombreuses manifestations les occupants se sont montrés violents par exemple en 10 jours, plus de 270 zadistes et 77 gendarmes ont été blessés lors de manifestations car plus de 11000 grenades ont été lancées.
Thomas, Théo


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