Le parc national des Pyrénées, un espace de controverse


                                                                            Source : https://static1.squarespace.com/
                                        Le cirque de Gavarnie situé dans les Pyrénées, un endroit propice au développement de la faune et de la flore.


Quel avenir pour les parcs nationaux en France ?
Le parc national des Pyrénées a été créé le 23 mars 1967 et fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il y réside ainsi une flore et une faune variée et de nombreuses espèces endémiques tel le Lis des Pyrénées ou l’Ours Brun. Le parc national a pour mission de protéger ce patrimoine naturel, les acteurs principaux sont les gardes forestiers et le CMAP. Ce parc a pour but, par une règlementation stricte, de préserver la beauté des sites et de protéger les espèces végétales et animales menacées de disparition. En fait, le Parc National des Pyrénées comprend deux zones: la zone centrale, appelée « cœur de parc » depuis la loi de 2006, et la zone périphérique, appelée désormais « aire optimale d'adhésion ». L'intérêt de cette distinction est la réglementation plus souple dans la zone périphérique, destinée à bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
Les parcs naturels sont de larges espaces dédiés à la biodiversité sauvage où personne ne peut y habiter et qui ne résulte en aucune activité financière. Cependant cela reste un espace attractif pour les touristes qui recherchent la nature. Ce phénomène est appelé « tourisme vert ». On compte près d'un million de visiteurs par an,  nombre qui continue de croître dû à l’urbanisation des populations.
 Les spécialistes craignent que le Parc ne supervise toutes les activités des communes: urbanisme, circulation,  publicité et bien d’autres, mais également que les communes qui acceptent d’adhérer à ce décret de loi ne pourraient pas sortir de cette adhésion. Pour d’autres, le volet économique serait une « coquille vide », l’administration du Parc national serait présente dans toutes les collectivités, et toutes les interventions dans les communes devraient être validées par le Parc national.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le Val Fourré (Mantes-la-Jolie), une marge accentuée par la ségrégation socio-spatiale

La jungle de calais

Notre-Dame-des-Landes