Le Val Fourré (Mantes-la-Jolie), une marge accentuée par la ségrégation socio-spatiale


Source:http://www.espace-libre.fr  Réhabilitation du quartier des Peintres au Val-Fourré
La situation des jeunes d’une banlieue parisienne et son évolution depuis les années 1960.
   Quelles solutions sont mises en place pour désenclaver le Val-Fourré et ses jeunes ? En 2018 au sein de cette banlieue, le taux de chômage était de 28%. Ce chiffre alarme et interroge sur la question de la réussite professionnelle des jeunes dans les banlieues.

Evolution de la population du Val Fourré
 
Le Val-Fourré a, au fil du temps, acquis la réputation de plus grande cité d’Europe. Dans les années 60, des grands ensembles, c’est-à-dire des quartiers de banlieue composés de grands immeubles d’habitation, ont été construits avec l’arrivée en masse de migrants à Paris. Au fur et à mesure du temps de nouveaux migrants sont arrivés ce qui a entraîné une forte ségrégation entre les migrants étant arrivés plusieurs années auparavant et ceux arrivés récemment. Par exemple, les jeunes migrants qui sont au Val Fourré depuis plusieurs années voire des décennies tombent souvent dans la délinquance par manque de confiance en eux et une perte d’espoir d’avoir un jour un métier décent et ne vont plus au lycée alors qu’à l’inverse ceux qui viennent de s’installer sont plein d’espoir et essayent de réussir à l’école coûte que coûte.
   En France, quand on parle du Val-Fourré ce n’est que très rarement positif. En effet, en 2014, il y avait environ 30 vols et dégradations pour 1000 habitants à Mantes la Jolie, même si au cours des dernières années la criminalité au Val Fourré a baissé notamment grâce au changement de statut du Val-Fourré qui est devenu une zone urbaine sensible (ZUS), le taux de délits et de crimes reste encore élevé. C’est à cause de cette criminalité que la population du Val Fourré diminue d’années en années. De plus, le taux d’absentéisme est très important, par exemple en 2010 le taux de scolarisation des 16-24 ans était seulement de 57.4 %. Pour se rendre compte de cette image décriée à l’échelle nationale il suffit, par exemple, de taper « Val-Fourré » sur un moteur de recherche pour tomber sur des articles du types « Val-Fourré : Des hamacs pour le repos des dealers ? ». Cela témoigne d’une marge sociale importante.  
Evolution de la population du Val Fourré
Pour remédier à ce problème de ségrégation et de marge spatiale, la mairie essaie de faire différentes réhabilitations en construisant des habitats verticaux ou collectifs. Par exemple ils ont ouvert différents chantiers ayant pour but d’augmenter d’environ 20% les surfaces commerciales et créer 250 logements.                                                  

 Par Elouan et Angèle

Commentaires

  1. Des marges sociales, spéciales, politique et culturelle.
    Elouan et Angele

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Guyane, en marge de la métropole

Notre-Dame-des-Landes