Mantes-La-Jolie, une ville hautement fragmentée


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Le quartier de Val Fourré, délaissé par le centre-ville
 En France, les banlieues périurbaines connaissent une forte ségrégation socio-spatiale malgré les efforts produits par l’Etat pour atténuer la fragmentation des villes. En effet Mantes-La-Jolie, en périphérie de notre capitale utilise inconsciemment le lycée public de st Exupéry juxtaposé à celui de Jean Rostand pour créer une barrière socio-spatiale entre le centre-ville plus aisé et la banlieue qui semble délaissée par les pouvoirs publics. Cette citée est tristement célèbre comme la plus grande zone urbaine sensible (ZUS) et est un lieu de tension alarmante ainsi que de forte délinquance en rapport à un pourcentage élevé de jeunes de moins de 20 ans (32% exactement).
En effet la banlieue de Mantes-La-Jolie est sujette à un fort taux de chômage soit 28% de chômeurs pour 40% de jeunes chômeurs. Effectivement, les habitants des banlieues et plus particulièrement les habitants de la cité en question sont les immigrants de 2eme et 3eme génération représentants tout de même plus de 36% de la population à Val-Fourré. Rappelons que ces personnes voulant  simplement s’intégrer à la France, se nomment spécifiquement les primo-arrivants.
La plupart des habitants connaissent une situation   socialement et professionnellement difficile ce qui peut expliquer certains actes de délinquance subie ou commise.
Ces habitants ayant tous les droits d’habiter en France comme tout-un-chacun sont rejetés par la population du centre-ville, et ce principalement de part leur différence de classe sociale. Ils sont alors victimes de ségrégation  et donc d’une mise à l’écart vis-à-vis de la population plus aisée qui est  mal-vécue pour la plupart des habitants car elle est non désirée.
Cependant l’Etat conscient du mal-être du quartier, propose néanmoins des solutions comme le label « éco quartier » donné à la cité aux 20000 habitants en cette année 2019. Nous ne devons néanmoins pas négliger que plusieurs secteurs de Val-Fourré n’ont toujours pas fait l’objet de la moindre rénovation depuis près de 50 ans contrairement au centre-ville rénové avec engouement. « Il faut qu’ils fassent quelque chose ! Les bailleurs sont prêts, nous sommes prêts mais le plan national de rénovation urbaine traîne » s’exclame alors le maire de Mantes-La-Jolie, Raphael Cognet.                                                                                                         
Max et Manon

Commentaires

  1. Article enrichissant, très bien construit !

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  2. dans cet article une marge socio-spatiale est présentée

    Max et Manon

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  3. Article bien construit et informations intéressantes.
    Théo

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  4. Une attaque du sujet différente de la notre et très intéressante
    Elouan et Angele

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