L’usine AZF une véritable friche industrielle en France.
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Quel
avenir pour l'ancienne usine AZF après l'incident du 21 septembre 2001?
Le
21 septembre 2001, soit 10 jours après les attentats du 11 septembre, l’usine
AZF, située dans la périphérie de Toulouse, est victime d’une explosion à 10h17
à cause de son stock de 300 à 400 tonnes de nitrate d’ammonium. Cet incident a
entraîné la mort de 31 employés et a fait 2 000 à 4 000 blessés. Le 24 septembre 2012 (onze ans après l’explosion), la Cour
d'Appel de Toulouse condamne lourdement la société Grande Paroisse,
propriétaire d’AZF pour la négligence de gestion des stocks, et son ancien
directeur Serge Biechlin pour homicides et blessures involontaires.
L'usine AZF, une marge française :
On
peut affirmer que la zone où se trouvait l'usine est une marge : c'est une
véritable friche industrielle à échelle locale et micro-locale. Autrement dit,
c'est un terrain qui était auparavant occupé par des bâtiments industriels (ici
l'usine AZF) mais qui, aujourd’hui est à l'abandon. On constate que le degré de
marginalité s'affaiblit au fil du temps grâce notamment à des politiques
industrielles visant à revitaliser ce secteur tout en prenant en compte
l'espace urbain de Toulouse et le risque industriel. Les résidents, les acteurs
économiques, politiques et les médias sont les principaux acteurs de cette
marginalisation.
Quelles
solutions pour réhabilité ce territoire en friche industrielle ?
Suite
à l'explosion de l'usine, des politiques industrielles sont créées afin de
prendre en compte l'espace urbain (Toulouse) et le risque industriel. D'ici le
printemps 2020, la ZAC (Zone d'Aménagement Concerté) va être reconvertie en la
plus grande centrale photovoltaïque urbaine de France. Celle-ci devrait fournir
19 350 mégawattheures par an, soit l'équivalent de la consommation annuelle de
4 100 foyers. Malgré cela, le traumatisme de la population est encore
perceptible. En effet, les personnes résidant dans les alentours de l'usine
restent profondément marquées psychologiquement car elles ont été victimes de
blessures, ont perdu des proches et ont vu leur quartier, leurs maisons être
rasés afin de dépolluer la zone. De plus, de nombreux habitants ont développé
des formes de cancer suite à ce tragique incident. Pour faire face à cette
recrudescence de cancers, un centre de cancérologie a été ouvert à proximité du
site touché par la catastrophe.
Alexandre, Leïléna
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