Les gens du voyage en France
Source : https://www.lasemaine.fr/ Une aire de stationnement
pour les gens du voyage
En
France on pouvait recenser entre 220 000 et 250 000 personnes faisant
partie de cette population, lors du dernier recensement de 1961. Ce sont des voyageurs
vivant dans des caravanes. Par conséquent, ils doivent tout de même stationner
quelque part, ce qui peut engendrer des conflits avec certaines communes.
L’appellation
« gens du voyages » est un terme administratif qui désigne les
voyageurs ne disposant pas de domicile fixe. Il englobe plusieurs communautés
dont les motivations peuvent différer. En effet, on fait souvent
l’amalgame entre les différentes
communautés existantes ou encore avec les SDF. Il existe trois « grandes
familles » de gens du voyage en Europe. Les Tziganes, les Manouches, les Sinti
et les Bohémiens font tous partie de la famille des Roms venant d’Europe de
l’Est et voyageant vers l’Ouest. Les Kalis ou Gitans viennent d’Europe du sud
et sont présents en France depuis le Moyen Age. Ces deux « peuples » vivent de
cette manière principalement pour des raisons culturelles contrairement aux
forains qui, eux, le font plus pour des raisons professionnelles. Ces derniers
voyagent seulement
une partie de l’année et sont sédentarisés le
reste du temps. Leur lieu d’activité est éphémère, en général, ils ne restent
pas plus d’un mois au même endroit. Ils travaillent dans des attractions
touristiques telles que des foires, des fêtes foraines et des cirques.
Malgré leur envie de liberté, ils sont
contraints de stationner sur des aires prévues à cet effet qui, pour la
plupart, sont payantes. Environ 10€ la journée, cependant certains départements
font exception avec des aires gratuites comme les Côtes d’Armor. La loi Besson
de 1993 impose à toutes les communes de plus de 5000 habitants la construction
de ces aires d’accueil permanentes pour les gens du voyage. Ces emplacements les contraignent à rester
entre eux, à l’écart de la population. Au fil des années, les gens du voyage
ont subis de nombreuses discriminations de la part des sédentaires qui les
stigmatisent avec des surnoms tel que « les voleurs de poules ». Même
si il est vrai que la société actuelle les met à l’écart, leur culture fait
qu’ils les mettent eux même en marge. Par exemple dans la culture gitane, les
enfants n’ont le droit de se marier qu’avec des personnes de leur
communauté.
Il
est donc vrai que les populations nomades sont une marge de la société que ce
soit au niveau géographique et social. Les facteurs de ce phénomène sont aussi
bien les populations sédentaires que les gens du voyages eux même.
Agathe et Maï-Léa
Il manque un peu d'organisation mais les informations sont intéressantes et votre article attenu les stéréotypes des "gens du voyages".
RépondreSupprimerCamille et Océane