La Bretagne une marge
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Les nombreuses
manifestations notamment celle du 5 décembre nous rappellent les contestations
bretonnes au cours de l’histoire qui révèle une impression de marge par rapport
à la France au niveau économique, social et politique.
Pour ce qui est de son économie, la Bretagne performe en ce qui concerne le secteur primaire, en effet, en 1960, la population bretonne était composée à 60% d’une population rural contre 48% dans le secteur primaire.
Le
1er programme d’action régional rédigé par le CELIB (Comité d’Etude
et de Liaison des Intérêt Bretons) permet l’industrialisation de la Bretagne
ainsi que le plan routier de 1969. Ce plan est à l’origine des grandes routes
françaises gratuites mais avec des limitations de vitesses typiquement bretonnes, limitations qui engendrent la
présence de nombreux radars en bordure de route. Cependant, les radars ont
également un impact au niveau des marges politiques et sociales puisque l’Etat
rencontre beaucoup de casse et perd beaucoup d’argent à cause de dégradations
des radars part les manifestants (par exemple en passant de 1,013 milliards en 2017 à 864,4 million
d’euros en 2018 à cause de casses de gilets jaunes extrémistes). Les radars sont
le symbole des taxes du gouvernement, d’où leur casses régulières visant à
exprimer leur mécontentement. C’est dû aux nombreuses taxes (taxes poids
lourds, taxe sur l’essence) à la
question du rattachement de la Loire Atlantic, les réformes des retraites.
Ces points nous rappellent le fort
régionalisme breton provoqué par sa culture. L’expression de cette culture se
fait par divers points comme les écoles de langues bretonnes, une Bretagne
unis, avec une culture forte qui se repend dans le monde (Fest-Noz à Pékin en
2013), Gwenn Ha Du (drapeau breton). Ce fort régionalisme entraine des
mouvements indépendantistes comme celui des bonnets rouges.
Donc on observe que la Bretagne se crée
elle-même une marge sociale en s’excluant des fondements même d’une ville
créant un écart entre elle et le reste de la France. De plus, on remarque que
la Bretagne se plaint beaucoup de ces marges mais conteste continuellement et
n’accepte aucunes réformes quand l’état essaye de changer les choses. Ce que
l’on peut en conclure c’est que la Bretagne et ces habitants sont bien en marge
du reste de la France mais qu’elle se met volontairement ou non elle-même en
marge. Ces marges sociales économiques réunies provoquent en conséquence des
marges politiques plus qu’évidentes, l’état nous pouvant rien faire face aux
refus, manifestations et insatisfactions perpétuelles bretonnes. Mégane, Howel
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