Calais, l’Enfer de la Lande
Source le point.fr
Une grue à l’œuvre lors du démantèlement le 31 octobre 2016
Une grue à l’œuvre lors du démantèlement le 31 octobre 2016
La
marge qu’a constitué la Jungle dans les années 2000-2010 en France
La Lande, plus communément
appelée « Jungle de Calais » est un camp de migrants situé au Nord de
la France dans la ville de Calais qui a son apogée mesurait 4 km². Il est
divisé en 2 parties, avec d’un côté la zone nord chargé de l’accueil et du
transit des migrants et d’un autre cote la zone sud, où se trouvent la majeure
partie des «logements» des migrants.
La difficulté des migrants à
se loger au sein du campement est flagrante. En effet, la plupart des
populations du camp vivent dans des tentes ou des baraquements fait à partir de
matériaux de récupération comme de la tôle ou du bois. Certains vivent mêmes
dans des caravanes en mauvaise état.
Les
inégalités socio-spatiales sont dessinées par la N216 qui marque une séparation
entre la jungle de Calais et la zone industrielle qui fait face aux camps.
Une jeune
femme souriante accepte de raconter son métier : maître-chien chez Eurotunnel.
Elle n'en peut plus : "Il y a trois semaines, on a chopé un groupe
qui, en retour, nous a jeté du verre. Alors tous ces reportages sur les gentils
migrants, mes collègues et moi, on en a marre. » (extrait d’un article de
l’Express) Ces violences récurrentes accentuent les inégalités entre ces
nouveaux arrivants et les habitants et travailleurs de Calais installés depuis plusieurs années. On
remarque une exaspération générale des résidents qui n’en peuvent plus de ses
migrants qui pour eux n’ont pas leur place ici.
En septembre 2016, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve annonce le
démantèlement de la zone nord et la fermeture totale de la jungle pour la fin
de l'année. Lors de ce démantèlement, quatre personnes ont été interpellés et
cinq CRS ont été blessés. Aujourd’hui, 42% des migrants qui ont demandé l’asile
l’ont obtenu et 46% sont en attente d’une réponse définitive. Parmi ces
migrants aucun n’ont été renvoyés dans leur pays d’origine.
Marge frontalière.
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