20 ans après, la reconversion de l'usine AZF

Source https://img.lemde.fr/ : Le Canceropôle et le Centre photovoltaïque

Explosion de l'usine AZF de Toulouse le 21 septembre 2001
Suite à l'abandon de la friche industrielle AZF, le maire prévoit enfin une reconversion du site.

Le 21 septembre 2001 l'usine AZF (AZote Fertilisants) à Toulouse explose. L'explosion relâche 300 à 400 tonnes de nitrate d’ammonium, un gaz extrêmement toxique et polluant dans l'atmosphère. 31 morts et 2200 blessés sont comptabilisés. « Fracture ouverte, traumatisme crânien, thyroïde bloquée, mais aussi perte de l’audition, les séquelles de l’accident ont été sévères. Mais le plus dur, c’est le traumatisme psychologique. »  témoigne Brigitte, rescapée sur « Le Plus ». Les dégâts causés sont estimés à 2 milliards d'euros. L'explosion crée un cratère d'environ 50m de diamètre, les bâtiments aux alentours sont dévastés ou inclinés et l'explosion est ressentie jusqu'à la place du Capitole située à environ 6km de l'usine.

            Depuis ce drame 421 plans de prévention des risques technologiques (PPRT) ont été prévues d'après la loi n° 2003-699, mais seulement 197 ont été approuvés depuis 2008 ainsi que d'une mise en place de nouvelles règles de sécurité. Le site autour de l'usine était en ruines, désormais la mairie de Toulouse tente de reconvertir la zone.

            Le 19 novembre 2009, Toulouse inaugure une nouvelle oncopôle (campus de cancérologie) accueillant 4000 chercheurs sur 220 hectares. Cette cancérolpôle associe des équipes de recherche ainsi que des équipes de soins contre le cancer. Le 28 août 2019, Toulouse annonce que d'ici printemps 2020, la ville prévoit la construction d'une centrale photovoltaïque permettant « une production annuelle de 19 350 mégawattheures, soit l'équivalent de 4 100 foyers » comme l'annonce Stéphanie Andrieu, directrice générale d'Ubrasolar, la société choisie pour exploité la friche industrielle délaissée. Cette centrale photovoltaïque sera composée de 35 000 panneaux solaires. Les coûts des travaux sont estimés à 12,4 millions d'euros. Le maire annonce : « Ce projet fait partie de notre ambition depuis 2014 de doubler les productions d'énergie alternatives sur la métropole ».

 Lou-Anne et José-Daniel