Le lien social et Notre-Dame des Landes

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Dans quelles mesures la ZAD (NDL) a pu constituer une marge en France dans les années 2010 ?

   

    En 1970 émerge un projet d’aménagement du territoire : « un aéroport du Grand Ouest ». Le projet s’inscrit dans la politique de création de « métropole d’équilibre » qui viendraient contrebalancer l’hypercentralisation parisienne. Le projet s’implanterait dans la périphérie de la commune Notre-Dame des Landes, à proximité de Nantes. Ce projet est devenu l’objet d’une grande polémique.

   Le projet d’implanter un aéroport dans la périphérie de Notre-Dame des Landes prend racine dans les esprits de membres du gouvernement et des collectivités locales. Le terrain retenu par l’Organisme régional d’étude et d’aménagement d’aire métropolitaine (Oream) et par la direction des bases aériennes est un grand terrain plat agricole et constitué de zones humides. Néanmoins, le projet n’est pas mis en œuvre dans l’immédiat.

    En 2000, le projet est relancé  pour appuyer le développement économique de la région mais une zone à défendre a été installée dans les années 70  afin  de protéger la faune et la flore très riche du terrain. C’est alors que commence une lutte entre partisans et opposants à ce projet parmi les opposants, on compte des zadistes, des agriculteurs ou encore quelques associations de protection de l’environnement. Cependant, selon un référendum organisé incluant la participation des habitants de Notre-Dame des Landes, et de ses alentours,  on observe que les personnes contre le projet ne se trouvaient qu’autour de Notre-Dame des Landes contrairement aux opposants au projet qui se trouvait sur le site concerné. Ce référendum nous laisse penser que partisans à l’aéroport, indirectement concerné y voit bien leurs avantages au niveau économique pour la région, au niveau de l’emploi mais également pour le bénéfice qu’il pourrait en tirer si le projet contribuait à améliorer l’attractivité de leur région (commerçants, métiers administratifs ou encore les pilotes). A contrario, la majeure partie des opposants se trouvent géographiquement parlant directement concerné, sur le site de la commune. Ceux-là, notamment des zadistes défendent l’argument du désastre écologique à l’échelle locale. Cela crée une opposition sur le territoire entre les « défendeurs » de ces deux points de vu. Ce sont « 2 visions du monde qui s’affrontent ». Les zadistes organisent une véritable opposition : Protection de la zad, manifestations...  Ces actions vont jusqu’à la violence entre les manifestants et les forces de l’ordre. Les zadistes restent incompris des autres habitants du territoire, Ils sont considérés comme « un mouvement refusant de rentrer dans le moule ». La lutte se déroulant des années 1960 à 2018 a toutefois portée ses fruits puisque le projet est abandonné au cours de l’année 2018.  Cette polémique a malgré tout eu un impact sur le lien social qui est brisé par cette incompréhension des zadistes par le reste de la société en général. Leur avis n’a pas suffisamment été pris au sérieux.

Paul , Maxime , Loïza