La jungle de calais
Vue de la jungle de Calais le 17 janvier 2016. Quelques mois
avant le démantèlement
Depuis
le début des années 2000 Afghans, Irakiens, Syriens, Soudanais et Erythréens
sont tous dans la jungle de calais.
Quelles sont les solutions pour les migrants de la jungle
de calais ? Peut-on les
expulser ? Et est-ce vraiment la solution ? Depuis 2002 des milliers de migrants passent par la
jungle de calais. En 2016 près de 9000 personnes vivent dans le bidonville qui
s’étend sur près de 4km² où les conditions de vie sont déplorables.
En 2003 la fermeture du camp de Sangatte est l’une des
principale cause de la création de la jungle le camp était prévu pour 800
migrants et environ 1800 personnes y habitait, suite à sa fermeture 1300
migrant sont accueilli en Angleterre et 200 demandent l’asile. Un Conseil d’Etat a été mis en place le 23
novembre 2015, afin d’organiser la réorganisation de la jungle, mais en 2016
l’Etat ordonne le démantèlement de la jungle. Le 21octobre 2016, 1600 migrants
sont orientés vers des hébergements avec accompagnement et 1200 autres en
centre de rétention administrative.
Les habitants de Sangatte, une station balnéaire près de
calais et de la jungle, on un fort sentiment d’insécurité depuis la venue de
tous ces migrants et des tensions ce sont installées. En 2014 le Front national,
obtient 31% des voix. Laurent Roussel propriétaire d’un bar à
Calais dit : «On en a tous ras-le-bol, ajoute, l’air sincèrement
désolé. On a l’impression d’avoir été pris pour des imbéciles quand on nous a
dit l’année dernière que le problème serait résolu. On n’est pas égoïste ou
raciste, on ne leur en veut pas, aux migrants. Mais c’est vrai que pour les
riverains, les commerçants ou les entreprises de Calais, c’est invivable. C’est
l’image de la ville qui est touchée. On a envie de dire stop».
Près
de 9000 migrants vivaient dans la jungle en 2016 dont : des Afghans, des
Syriens, des Irakiens, des Kosovars et des Erythréens, pour la pluparts d’entre
leur objectif était d’atteindre l’Angleterre mais depuis la signature du traité
du Touquet en 2004 qui met en œuvres
des contrôles frontaliers dans les ports ouvert sur Manche ne permet plus au
migrant de passer la Manche et d’immigrer en Angleterre. Ils sont donc bloqués
sur les côtes françaises dans des conditions déplorables. Témoignage de Arshkhan,
Irakien de 17 ans : «On a essayé de se doucher dans une entreprise
chimique, pas loin d'ici. Mais la police nous a chassés et frappés, j'ai toujours
une blessure au tibia. Ils veulent
toujours voir notre visage pour nous contrôler. Mais mon visage il est à moi.
Un jour, j'ai pris du spray dans les yeux, j'ai mis trois jours à m'en remettre».
Trois ans après le démantèlement le nombre de migrants a été divisé par 20, mais des problèmes demeurent : plusieurs petit bidonvilles ce sont constitués malgré la présence de près de 600 agents des forces de l’ordre. Nous pouvons tout de même constater une forte baisse des tentatives d’intrusion dans l’eurotunnel qui était de 14 128 tentatives en 2016 et de 14 en 2019. Le 5 décembre dernier 8 migrants une traversé de la Manche en direction de l’Angleterre dans une petite embarcation, ils ont été sauvés au large de Boulogne-sur-Mer. Ils y a encore des tentatives de traversé la Manche pour rejoindre l’Angleterre malgré les risques.
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La Jungle de Calais: une marge périurbaine
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