Centre-ville : SDF « présences indésirées »

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« Les SDF ne sont pas les bienvenus dans le centre-ville des grandes villes françaises »

En France nous comptons une population d'environ 67 millions d'individus selon l' INSEE plus de cinquante millions parmi ceux là vivent en ville soit les trois quart de la population nationale, et a l’intérieur de ce nombre nous retrouvons une marge isolée, exclue et chassé du centre-ville : Les SDF. 

 Environ, 200 000 SDF

C'est bien le nombre de la population sans abris en France comptabilisé en début d'année 2019. Ce n'est pas un phénomène nouveau et malheureusement, il ne cesse de devenir de plus en plus conséquent. En effet on constate en 10 ans une augmentation de 50 % de 2002 à 2012 qui ne montre toujours aucuns signes d'affaiblissement surtout avec l'arrivée en masse d'immigrés, provenant surtout de l'Europe de l'est (Roumanie) et de

l'Afrique. On voit dans cette population, une partie sans abris environ 10 %, qui n'est que la partie visible de l'iceberg de ce phénomène, les autres qui représentent 90 % sont hébergés par des associations. Ce malgré le fait que plus d'un quart des SDF  travaillent.

Les pauvres sont en ville

Nous constatons que la quasi totalité de la population sans abris se situe dans les espaces  urbains des grandes villes (centres), proches des banlieues. Ces populations se concentrent dans ces lieux car elles ont accès à des emplois peu qualifiés et des aides. Il existe également des associations qui viennent en aide à ces SDF, en leurs offrant la possibilité de laver leurs affaires, de prendre une douche, de manger et parfois même des propositions de place dans un centre d’hébergement afin qu’ils puissent être en sécurité et recevoir leur courrier pendant un petit moment.

 

Du mobilier  "anti-SDF"

Certaines grandes villes comme Dijon par exemple mettent en place une sorte de « repoussoir à SDF » en installant des bancs trop courts pour ne pas s’allonger ou bien des parterres de pierres a certains endroits ou encore des picots en métal aux pieds de certains magasins pour empêcher les SDF de s’asseoir devant. Mais des fondations comme Abbé Pierre ou Emmaüs Solidarité se battent pour alerter l’État de cette situation et trouver des solutions.      

Yanédou, Zahra